Michel Blog Bonsaï et jardinage

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Reconnaître les maladies et les insectes

 

Savoir reconnaître les maladies et les Insectes

Avant de se jeter sur votre pulvérisateur, êtes-vous bien sur de la maladie que votre plante est atteinte ? C'est vrai, ce n'est pas toujours facile de reconnaître la maladie dont la plante souffre. Donc on va essayer ensemble de faire le point sur les maladies qu'on rencontre le plus souvent sur nos plantes.

Il ne faut pas en faire une fixation car ces souvent les mêmes maladies que l'ont rencontre


  1. L'oïdium du chêne « Querçus » (Microsphaera alphitoïdes) , c'est peut être celle que l'on rencontre le plus souvent sur nos bonsaï. Les chênes en son souvent les victimes, on s'en aperçoit souvent sur les feuilles ponctuées de petites tâches blanches en tout début, puis toute la feuille deviendra blanche. Très souvent on entends dire : « mon arbre à attrapé le blanc » et bien c'est tout simplement de l'oïdium dont-il s'agit. D'autres plantes ont aussi concernées par cette maladie. Les rosiers, les érables, les fusains, l'hortensia, l'aubépine, le cinéraire, le chrysanthème, le bégonia, le dahlia pour ne parler que des plantes décoratives et des bonsaï. Cette maladie diminue la vigueur du végétal, perturbe la fonction chlorophyllienne par cette poudre blanche qui recouvre toute la surface de la feuille. Il faut donc prendre très au sérieux ce genre de maladie.

  2. Le blanc que nous voyons sur les feuilles, c'est le mycélium. Il arrive que le limbe des feuilles présente des déformations, comme des boursouflures, ainsi que des changements de coloration (sur fusain et rosier). Sur les tiges, des manchons blanchâtres, grisâtre d'aspect poussiéreux apparaissent également. Même sur les boutons floraux, on note aussi la présence du mycélium, les boutons apparaissent comme enfarinés, très souvent on pourra voir que les boutons avortent et se dessèchent.

  3. Nous sommes bien devant devant un champignon, qui fait parti du groupe des ascomycètes. Le mycélium se conserve tout l'hiver dans le sol ou dans l'écorce de l'arbre et se revivifiera au printemps, par un taux d'humidité assez élevé et surtout au moment des pics de chaleur.

Comment lutter contre cette maladie ?

Au tout début, on peut se contenter d'enlever les feuilles ou les branches malades et de les faire brûler. Ou alors en employant des fongicides.

2 catégories de fongicides. Les fongicides minéraux et les fongicides organiques.

1- Les fongicides minéraux : Ils comprennent le Soufre et le Permanganate de potassium. Le Soufre est le produit type pour lutter préventivement contre tous les Oïdiums, il se présente sous deux formes.

1)Le Soufre pour poudrage, moins facile d'emploi.


2)Le Soufre pour pulvérisation, ou Soufre mouillable additionné d'un mouillant. Il est phytotoxique lorsque la température est élevée (à la dose de 400g/hl d'eau et pour une température de +28°C il y a apparition de brûlure, donc les traitements se feront le soir au couché du soleil. Il est souvent employé à plus forte dose au printemps.


Il y a encore toute une planquée de produits dont je tairais le nom, moins on emploiera de produit chimique mieux ce sera pour la planète.


Vous connaissez peut être des produits naturels à base de plante qui sont peut être aussi très efficace

 

Le Pythium est une maladie cryptogamique, souvent dut à une trop forte humidité.

Cette maladie s'attaque aux racines et monte vers le tronc et la plante flétrie et pourrie.

Pour les traitements, il faut être bien clair, les traitements chimiques sont interdits au Canada et s'ils sont interdit là-bas c'est que ce n'était pas très sain pour la santé de l'homme. Il est préférable d'arracher les plantes malades et de les brûler. Pour éviter cette maladie il faut bien régler sont arrosage, ne jamais tomber dans l'excès et pas trop à la fois.

 

 Le phytophthora, maladie du sol qui n'est en faite rien d'autre qu'un champignon s'attaquant au système racinaire des plantes et ce champignon se développe également par une trop forte hygrométrie et au début des chaleurs de printemps.

Comment traiter ? Pas de traitement efficace, arracher les plantes malades et les brûler. Prévenir la maladie en dosant bien l'arrosage.

 

Ce sont souvent les maladies que nous pouvons rencontrer en cultivant sont jardin et les bonsaï.

 

Les Insectes....

Les pucerons

La super famille des Aphidoidea regroupe environ 4 000 espèces d'insectes de l'ordre des Hémiphtères, réparties en dix familles. Parmi ces espèces, environ 250 sont des nuisibles agricoles ou forestiers, généralement connues sous le nom de « pucerons ». Leur taille varie d'un à dix millimètres de long.

Le plus connu est le Phylloxéra, qui a atteint la quasi totalité du vignoble français au XIXe siècle

 Vous avez des fourmis ! Qui dit fourmis dit pucerons. Alors il y a sans doute des pucerons dans les plantes environnantes. Les fourmis viennent pour récupérer le miellat sécrété par les pucerons, elles en sont très friantes. Alors vous avez plusieurs solutions pour vous en débarrasser.

1- Il y a la bande glu, posée à 80 cm du sol, qui constituera un obstacle infranchissable, ça, c'est contre les fourmis

2- Il est possible d'acheter un pot de glu et de l'appliquer directement au pied des arbres à condition de rajouter un tissu ou une corde qui empêchera trop d'écoulement vers le bas.

Mais le plus intéresant, c'est de se débarasser au plus vite des pucerons

Insecticide :

Produits à privilégier

Vous accorderez votre préférence aux produits à base de pyréthrines naturelles, de deltaméthrine, de roténone ou d'acides gras (savon noir insecticide).


Systémique de contact.

Si vos pucerons sont bien visibles, vous pouvez employer un insecticide dit « de contact », qui comme son nom l'indique agit s'il touche l'ennemi.

Mais souvent les pucerons se logent sur le revers des feuilles ou même parfois, provoquent l'enroulement de ces dernières comme pour se protéger. Il faut alors recourir à un systémique qui, en pénétrant la plante sera véhiculé par la sève, empoisonnant le puceron trop gourmand. Ce procédé est en cas de forte attaque de pucerons et de préférence sur, soit des fleurs ou des arbres décoratifs. Vous avez bien compris le danger de ce produit qui entre dans la plante et qui sera véhiculé par la sève donc imaginez bien une plate dont vous allez manger les fruits ! Allez donc voir ce qu'on peut mettre comme produit dans l'article concerné, depuis le purin d'ortie et toute la suite.

                                        

                                           

                       
                                            Un  puceron vert

 

 

Les Cochenilles

Il n'y a pas une mais des cochenilles. Ces très petits insectes parasites, hémiptères, appartenant à la la famille des Coccoidea, sucent la sève des plantes grâce à un rostre semblable à celui des poux. Seule la cochenille mâle possède des ailes : la femelle est aptère et immobile. Elle vit fixée sur la plante, et pond ses œufs rassemblés en amas cireux blanchâtres. Après éclosion, la nymphe se développe avec 3 stades larvaires successifs. Les cochenilles que l'on trouve sur les plantes peuvent donc être outre des œufs, des larves ou des femelles adultes.

On dénombre plus de 7000espèces de cochenilles. Elles peuvent prendre différentes formes, avec des couleurs variables (brun, jaune, gris, blanc, noir, rouge, vert) et un aspect différent selon les espèces (rond ou allongé, plat ou bombé). On distingue plusieurs types de cochenilles.

*Celles dont le corps est mou, sans bouclier, et qui sont protégées par des filaments cireux.

*Celles dont le corps est dur, imprégné de laque ou de cire.

*Celles dont le corps est mou mais protégés sous un bouclier cireux.


Symptômes

Les plantes pouvant être atteintes par la cochenille sont nombreuses. Les arbres fruitiers sont souvent touchés, ainsi que les plantes dites d'intérieur ou de serre, les arbres et les arbustes d'ornement, ou encore les cactus et plantes grasses.

La cochenille peut s'observer sur les tiges ou sur les feuilles (le long des nervures ou sur la surface inférieure). On peut identifier les insectes eux-mêmes, ou repérer l'infestation grâce à l'observation d'amas cotonneux, farineux ou cireux fixés sur les organes de la plante. Les feuilles peuvent aussi se couvrir d'un miellat collant, sur lequel se développe ensuite de la fumagine (dépôt noir semblable à de la suie). Les rameaux touchés s'affaiblissent par manque se sève. Les cochenilles peuvent causer des dégâts importants sur les plantes, il arrive aussi qu'elles tuent leur hôte en les desséchants complètement.


Traitement curatif traditionnel.

Le traitement classique consiste à l'application d'un insecticide anti-cochenille, à base de malathion. Les arbres fruitiers, et d'une manière générale, les arbres à feuilles caduques, se traitent de préférence en fin d'hiver. Tous les insecticides ne conviennent pas à la lutte contre les cochenilles, car le bouclier cireux réduit l'efficacité du pesticide, qui ruisselle sur la cochenille sans l'atteindre. On peut contourner cet difficulté en utilisant un insecticide systémique, en ajoutant un agent mouillant (savon) ou une huile végétal. Si vous appliquez un insecticide systémique, pensez à renouveler le traitement 10 jours après le premier afin de supprimer les œufs nouvellement éclos (les œufs ne sucent pas de sève et ne sont donc pas éliminés par les produits systémiques).


Traitement écologique

Une solution plus écologique utilisable en culture biologique est de vaporiser sur toutes les parties atteintes une solution de savon noir additionné d'alcool à brûler... la recette vous la trouverez dans l'article prévu à cet effet.


Par compte si vous voyez des coccinelles sur vos plantes c'est une très bonne chose, elles vont s'occuper des pucerons et de certaines espèces de cochenilles.

                                 

                                 On rencontre souvent celles-là

                     
                                                            celle-ci aussi

 

La Chrysope.

Quand on parle prédateur de pucerons on pense généralement à la coccinelle, même si elles restent intéressantes il y a encore plus efficace, la Chrysope qui arrive à pondre plusieurs centaine d'œufs dans un mois. Il en existe plus de 130 espèces. Cet insectes détruit les pucerons, les acariens, cochenille, chenilles larves de drosophiles, donc à ne pas détruire et pour ça il faut savoir les identifier pour les protéger.

                                 

                                    A ne pas confondre avec l'alleurode

          

                                        La larve de la chrysope à bien protéger

Les Trips (mange fleur)

Les Trips sont très petits (2mm) et peuvent avoir toutes sortes de couleurs, les plus souvent rencontrés sont les noirs. Ils sucent sur les feuilles et causent ainsi des points gris. On les trouvent souvent sur les plantes ornementales et parfois les légumes, mais également sur les arbres et les arbustes. Ces insectes engendrent des dégâts importants et défigurent votre jardin ornemental et votre potager. Ces dégâts causent une déformation de la plante et peuvent même aboutir à un sérieux ralentissement de la croissance. Il faut intervenir assez rapidement avant l'invasion dévastatrice.  C'est un insecte pas facile à voir ,de part sa petitesse et surtout c'est un insecte qui se sauve dès qu'il apperçoit une ombre.

        

      Elle toute petite et souvent difficile à voir, on remarquera                    plus facilement les dégats causés

 

Pour les traitements naturels, vous allez dans l'article : (recettes contre les insectes et les maladies).

 

 


 



21/03/2012
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