Michel Blog Bonsaï et jardinage

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LE PRELEVEMENT DANS LA NATURE

Un prélèvement de chène réussit

Le Prélèvement dans la nature, c'est certainement la solution la plus économique pour se procurer des plantes pour en faire des bonsaï.  C'est la solution la plus motivante, car c'est avec un  arbre tout ordinaire de la nature qu'on va transformer et devenir un petit chef-d'œuvre !

 

 

Mais attention, pour procéder à ce genre de sport il faut :

1) DEMANDER L'AUTORISATION aux propriétaires des lieux où l'ont veut prélever.

Il ne nous serait pas agréable de voir quelqu'un entrer sur notre propriété pour venir chercher soit des légumes ou des fleurs, alors sachons respecter les autres de la même manière.

 

2) Lorsqu'on fait du prélèvement il faut :

Eviter de faire du carnage. Si nous avons repéré un arbre qui nous plait, il va falloir prendre toutes les précautions pour ne pas endommager les plantes qui l'entourent, il faudra aussi bien creuser sans endommager les racines de l'arbre qu'on veut prélever.

Si l'arbre à prélever est chêne dont le tronc est seulement de la grosseur d'un  manche à ballet, il va falloir bien creuser à 10cm du tronc et sur un coté pour en découvrir les racines. Si cet arbre a beaucoup de petites radicelles, seulement dans ce cas, il sera possible de couper la grosse racine pivotante et prélever. Si l'arbre n'a pas de radicelles partant du tronc, seulement sur la racine pivotante, il faudra couper le pivot en dessous des quelque petites radicelles et reboucher le trou pour revenir prélever l'année suivante.

 

Quand il s'agit d'arbres à racines non pivotantes, il est possible de prélever directement en prenant toujours soin de ne pas blesser les racines avec la pelle ou la pioche.

Il est intéressant de toujours prendre un peu de terre avec l'arbre.

Placer le prélèvement dans un sac plastique pour éviter que les racines ne  sèchent trop vite. Ce n'est pas pour les grosses racines mais pour les toutes petites (les poils absorbants) qui sont indispensable pour la survie de la plante.

 

Et ou prélever… ?

Sur le bord des routes, des vieux chemins creux, dans des forêts, en montagnes, sauf dans les Parc Nationaux où il est strictement interdit de prélever quoi que se soit.

 

 

 Un enfant, du prélèvement. Là où il fut prélevé il n'y a plus d'orme, tous disparut, mort de maladie "graffiose" de l'orme. Comme quoi, on peut servire aussi de conservateur d'espèce...

 

 Ce prunus Pisardii prélevé au Marillais au bord de la Loire est promis à un bel avenir. Il est déjà tout en fleur .



21/10/2007
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